L’année dernière, on a découvert que 97% des chefs d’orchestre étaient des hommes. Et puis on s’est rendu compte qu’on savait pas très bien ce que ça faisait, concrètement, un chef d’orchestre.
Alors pendant un an, on a eu envie de suivre Lucie Leguay dans son quotidien de jeune femme chef.fe d’orchestre, pour comprendre de quoi il retournait.
Très remarquée lors d’un tremplin de jeunes cheffes en 2018, Lucie Leguay déploie ses talents au sein de plusieurs orchestres, entre autres en tant que cheffe assistante l’Orchestre national d’Île-de-France, l’Orchestre national de Lille et l’Orchestre de Picardie.
Enfin, c’est surtout Camille Ducellier qui l’a suivie avec son équipe. Une équipe de choc, composée majoritairement de femmes. Louise et Flavia au son et Camille Langlois à l’image. Auriane et Margaux à la production. Ellie à la DA. Et Antoine au montage, pour avoir quand même un homme dans l’équipe.
La réalisatrice Camille Ducellier a fait le choix d’un format vertical. Ce parti pris esthétique fort invite le spectateur à changer d’axe et de regard sur la musique classique. Le format donne toute sa place à la gestuelle de la cheffe. Il permet également une diffusion optimale sur smartphone. La série offre ainsi une véritable immersion dans l’univers de la direction d’orchestre à travers les différents projets menés par Lucie.
En cinq épisodes suivant les différentes étapes de son année, la série offre une immersion dans l’univers de la direction d’orchestre à travers les yeux d’une jeune cheffe multifacette.
Chaque semaine à partir du 17 novembre, un épisode sera diffusé sur le site et l’application Philharmonie Live, ainsi que sur la chaîne YouTube de la Philharmonie de Paris. La série a été produite par Upian avec le soutien de YouTube, du CNC, de la Sacem et de Dominique Senequier.
CHEF·FE a remporté le « Prix Nouvelles écritures » décerné par la SCAM lors du FIPADOC 2020
« Nous avons choisi la web-série verticale “CHEF·FE” pour son utilisation judicieuse du format pensé pour les mobiles. Le choix de la réalisatrice Camille Ducellier, de nous immerger au cœur du processus de création d’une femme cheffe d’orchestre nous a séduits, tant par le recours au split screen que par la poésie créée par le dialogue entre images et sons. L’adéquation de la forme et du fond servie par une diffusion sur les smartphones, rassemble un public de toutes générations autour de la musique classique ».
— Géraldine Brézault, Gilles Coudert et Marianne Rigaux, jurés du Prix Nouvelles écritures